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Vendeuse plusieurs années sur le marché de Malakoff, ce sont les rencontres et les légumes des petits producteurs régionaux qui ont inspiré à Angélique Dailcroix ce livre.
Vendre du bio sur le marché de Malakoff, c’est avoir les mains dans la terre qui recouvre les légumes cultivés par les petits producteurs régionaux au gré des saisons. Manger ces produits, c’est pouvoir mettre un visage sur celui qui nous nourrit, dans une ville de plus en plus anonyme et aseptisée. Le marché permet aux gens de se retrouver et de reconstituer une microsociété hétéroclite. Authentique lieu de rencontres, on y croise le bobo, le vieux, le riche, le pauvre, la mère de famille, le moins de cinq ans, le plus de 85, le poète, l’esthète, l’anarchiste, Mohamed et Marie-Christine… Qu’ils se parlent ou s’exaspèrent, le marché les rassemble et les répare. Le marché est ce lieu des possibles. La scène de théâtre où chacun peut raconter ou inventer son histoire avec tout ce que cela implique de vie ou de misère, le temps d’une matinée. Les couleurs et les matières, aussi bien organiques que sociales, sont autant d’échos et d’enseignements à la peinture. Que deviendrions-nous si le frottement social, la confrontation avec d’autres idées et la quête d’authenticité venaient à disparaître ?
Caractéristiques du livre |
Année de parution : 2021
Editeur : Les Editions de l'Epure
Fabriqué en France
EAN : 9782352553601
Création de la collection : 2014
Format : 13,5 x 22 cm
Dos carré cousu collé
Création graphique et illustration de couverture : Laurence Chéné |
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Autour de :
Marché libre. Portraits croisés |
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