Aucun poisson ne livre la me?me humeur.
Leur gueule, leur regard, toutes leurs spécificités ont un impact sur la fac?on dont je pense ma cuisine.
Comment faire partager ces emotions au plus juste, faire de mes envies des créations les plus respectueuses et les plus proches possible du produit ?
Alors idées, couleurs, textures...
C’est à la source que tout jaillit.
Pour moi, Bourguignon qui n’a pas le pied marin, retrouver l’immensément grand, l’immensément puissant est étrangement devenu un besoin.
Humer l’écume, le visage fouetté par ce vent froid chargé d’iode, me faire bercer par l’échouement quasi métronomique des vagues.
Nécessité impossible à expliquer. Elle est.
A lire :
l'O à la bouche