Depuis la parution de “Je sais cuisiner pour mes doudous”, vous êtes devenu une star.
Gaspacho – Oui, je n’en reviens pas ! Jusque-là je menais une vie paisible de doudou, je sortais peu, je paressais dans la chambre de Gaspard ou je somnolais au fond de son cartable. Maintenant les enfants m’interpellent dans la rue pour me réclamer des autographes. Et les parents m’accostent pour me remercier, vous y croyez, vous !
Comment votre vie a-t-elle basculé ?
Gaspacho – Quand Gaspard a appris que Martine [Martine Camillieri, ndlr] organisait un casting de doudous pour son prochain livre, il a tout de suite pensé à moi. Vous savez, Gaspard et Martine sont très proches, ils se connaissent depuis dix ans, depuis toujours en fait. Gaspard passe souvent ses grandes vacances chez elle. Bref, je me suis présenté au casting et j’ai été retenu avec une vingtaine d’autres doudous.
Quelles ont été les conditions de tournage ?
Gaspacho – C’était éprouvant, vraiment éprouvant. Martine est très exigeante, on faisait parfois vingt prises de vues pour une recette ! Il fallait que je tourne la tête de ce côté-ci puis de ce côté-là, que je sourie ou que je m’esclaffe, que j’adopte telle pose puis telle autre… Mais le résultat est au rendez-vous, c'est l'essentiel.
Votre meilleur souvenir ?
Gaspacho – Je râle, je râle mais en fait je n’ai que de bons souvenirs ! Mon meilleur souvenir culinaire ? Les micro-hamburgers de Martine ! Et une mention spéciale pour ses frites – en réalité des bâtonnets de carottes mais il ne faut pas le dire. A mon avis, Martine a compris une chose essentielle : un enfant n’est pas un adulte. Il faut lui préparer des repas poétiques, agréables à l’œil et adaptés à son format. La micro-portion, voilà le secret, foi de Gaspacho !
Et l’équipe ?
Gaspacho – Ca carburait bien entre nous, on formait une vraie tribu, soudée, chaleureuse, pleine d’énergie. Martine ne nous a pas sélectionnés au hasard, elle voulait que l’on soit de toutes les origines ethniques et de toutes les générations. Parmi nous, il y a des jouets fabriqués en Chine et d’autres en France, des peluches et des joujoux en plastique, des doudous articulés comme moi et d’autres de la catégorie des pouët-pouët. On a vécu ensemble une vraie aventure à tout point de vue : culinaire, ludique, doudouesque et humaine. Ca donne envie de grandir et de devenir un adulte heureux !
Propos recueillis par Catherine Minot
Pour en savoir plus
Je sais cuisiner pour mes doudous
Le site de Martine Camillieri